Ce jour de Noël, j'ai le désir d'écouter l'une des deux seules chansons dites engagées d'Elvis Presley In The Ghetto et de partager une photo prise, hier, chez une vieille connaissance, retrouvée depuis peu, qui m'a montré l'un de ses livres sur l'une de ses nombreuses idoles ; un moment fugace partagée dans les heures luxueuses, pour certains, des réveillons du Noël mais un temps de cruelle solitude, de lourd sentiment d'abandon sur les épaules pour bien trop d'autres, ils sont de plus en plus nombreux.
Mon vieux Stetson a subi bien de rudes pluies et mon manteau gris entendu de misérables histoires ; je m'en retourne chez moi avant la messe de minuit puis j'écoute Elvis, la voix d'Elvis.
Sur l'île de Mayotte, les ghettos ont été dévastés...
Champignons rosés et pâté en croute dans le fond de l'assiette...
Je m'interroge a-t-on montré des images, dans les programmes de télévision français, ce jour, de ce qu'il en est dans les ghettos de Mayotte.
La rancoeur que chante Elvis Presley, déjà, est présente dans les coeurs des jeunes Mahorais.