mercredi 25 décembre 2024

25 décembre 2024. - Illustration musicale : "In The Ghetto" par Elvis Presley.

 


Ce jour de Noël, j'ai le désir d'écouter l'une des deux seules chansons dites engagées d'Elvis Presley In The Ghetto et de partager une photo prise, hier, chez une vieille connaissance, retrouvée depuis peu, qui m'a montré l'un de ses livres sur l'une de ses nombreuses idoles ; un moment fugace partagée dans les heures luxueuses, pour certains, des réveillons du Noël mais un temps de cruelle solitude, de lourd sentiment d'abandon sur les épaules pour bien trop d'autres, ils sont de plus en plus nombreux.

Mon vieux Stetson a  subi bien  de rudes pluies et mon manteau gris entendu de misérables histoires ; je m'en retourne chez moi avant la messe de minuit puis j'écoute Elvis, la voix d'Elvis.

Sur l'île de Mayotte, les ghettos ont été dévastés...

Champignons rosés et pâté en croute dans le fond de l'assiette...

Je m'interroge a-t-on montré des images, dans les programmes de télévision français, ce jour, de ce qu'il en est dans les ghettos de Mayotte. 

La rancoeur que chante Elvis Presley, déjà, est présente dans les coeurs des jeunes Mahorais.
  




dimanche 31 juillet 2022

Por ch' Feinal ed chés Feinals / Pour la Fin des fins (dans l'état provisoire d'un chantier... à suivre...) - Illustrations musicales : "Ma muse" de/par Marie-Laure Béraud et "Respirez, chantez" de/par Yves Simon.

 



"C'est Dieu qui fait pleurer ;
il faut du courage pour faire grandir les fleurs...
Pour toi, mon Ange, une vie heureuse."
- Lady Angelina

Tout sera raconté et écrit... du déclin de votre superbe, du rouge du Coquelicot que, malgré vos apparences affichées, vous laissez se faner, s'affaisser, car il vous est plus facile, en l'instant présent, d'être finalement au pire du vulgaire, à la mascarade du je des jeux de ces mensonges que pourtant vous cherchiez à dénoncer.

Tout sera raconté... car bientôt, l'Escargot qui va à la tige d'ici et s'élève toutes ailes déployées vers..., dans la Lumière & la Baise Céleste, ...la célébration du miel de l'Abeille et du divin d'un Coquelicot qui aurait pu être mais les vaniteuses certitudes de l'entropie en ont décidé autrement, alors c'est l'abandon de vous, de nous, femmes et hommes sans plus aucune Majuscule.

Il ne suffit pas de donner de la menue monnaie au réfugié sans papier à l'entrée du super-marcher pour croire qu'un peu de votre dignité noyée, perdue, et rachetée ; dans l'océan de vos quotidiennes vulgarités maquillées et camouflées, cela est nommé : faire semblant, croire, mentir. La Vérité pour l'Humanité, aujourd'hui, n'est plus un risque mal assuré puisque offerte au Diable, au mal, à la victoire totale des massacres de nos filles, fils et petit-enfants.

Le 31 juillet 2022 et modifié le 14 octobre 2022.


Début d'un chanson en devenir...

1.
Nous ne sommes plus nombreux.
Les Humanités de notre monde pleurent... 
Nos cieux se déchirent...

(refrain)
ARthur Wyned vous désire Petit Lapin Blanc
Il demande, déjà, tout à l'heure
Des nouvelles de vos Saints
Sous votre robe rouge
Sous votre robe noire
À vivre, à partager, avant...
Avant de mourir définitivement.
À suivre...

- ARthur Linédits.

Le 03 août 2022
AU BORD DE LA MER

Au bord de la mer, des roses rouges
Au bord de la mer, tout en grandissant
Au bord de la mer, désignées je trouve
Au bord de la mer, leur beauté qui révèle
Mon véritable Amoure dort avec sa demeure

...Galets bleus couchés
Fleurs d'or étincelantes
Sont toutes & tous au plus juste
Mon Cher est trouvé...

Au bord de la mer, des roses rouges
Au bord de la mer, tout en grandissant
Au bord de la mer, désignées je trouve
Au bord de la mer, leur beauté qui révèle
Mon véritable Amoure dort avec sa demeure

Traduit du gallois vers le français
par Christian-Edziré Déquesnes

  

jeudi 25 février 2021

Chant trente deuxiéme – Le rêve, la fêve et le jour du Yadad Daoud à la venue d’ELÎSABA.

 
Les Nouveaux Chants du Mabinogi
- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
 de Christian-Edziré Déquesnes.
                                                 
Je tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
 

Chant trente deuxLe rêve, la fêve et le jour du Yadad Daoud à la venue d’ELÎSABA.

 

À Lison Clémence Déquesnes,                                                                                                    

Une nuit tout égaré, presque perdu, chez une alcine sentancieuse, Edzyhr dort de tout son souque des fatigues de tant de batailles déjà menée mais par Absalom Clemens, il est réveillé par la présence physique du fils, il est bien là ! Droit au bord du lit et la main droite tendue en avant, il clame par 3 fois : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud* ! Avant de disparaître. Le profond trouble d’Edzyhr éveille la fausse bienveillance de l'armide qui l’écoute répéter dans l’obscurité de la chambre : Mon fils était vraiment là et il me disait d’une voix claire, affirmée et de la main droite tendue : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Et ce rêve n’était pas un rêve mais une première annonciation.

**********

Quelques jours suivants, alors que soumis à la tradition, Edzyhr partage la galette des Rois, en mangeant, il se brise une canine en croquant sa seconde part. Il tombe sur la fève : un p’tit ange qui joue de l’acordéon : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Et cette fèvre n’était pas une fève mais la seconde annonciation.

**********

Absalom** Clementia*** ELÏSABA**** ! Là, Elîsaba, où s’arrête, à la côte ouest de notre Mer du Nord, la sainteté fantomatique de l’Orchidée Blanche, Edzyr apprendra le magique prénom : LISON – ELÎSABA ! Mon dieu est sarment. Lison est là qu’il va porter à l’oreille de notre bon Roi, Arthur alors que lui a été révélé qu’Edzyr est Dafydd*****

 

p.s : La troisième annonciation est révélation finale, un coup de téléphone de Samuel à son père Icelui afin de lui annoncer la naissance de Lison. La scéne a lieu alors que se termine la lecture de la face A du magnifique 33 tours de Jazz : East Coasting – 1957, de Charles Mingus, dans les sillons suintés de West Coast Ghost.

Notes :

*Yadad ou Daoud [David] signifie en hébreu : Aimé, chéri.

**Absalom en hébreu signifie : Pére/Chef de Paix ou le Père/Chef est la paix. C’est le nom du troisième fils de David, Roi d’Israël. Son histoire est racontée dans le second livre de Samuel. Absalom est la racine étymologique d’Axelle.

***Clémentia en latin signifie : Bonté, douceur et indulgence. C’est le nom dérivé de Clemens pour la déesse romaine du pardon et de la merci représentée avec une main tendue en avant.

****Elîsaba en hébreu signifi : Mon Dieu est sarment, c’est la racine étymologique de Lison.

*****Dafydd en gallois signifie : David [Daoud, Yadad]

East Coasting : Titre d’un album du jazzman Charles Mingus paru en 1957.

dimanche 21 février 2021

Chant trentre et uniéme - Paysage psychique 4


Les Nouveaux Chants du Mabinogi
- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
 de Christian-Edziré Déquesnes.
                                                 
Je tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
 

 

Chant trente et un Paysage psychique 4. 

 

Aussi au limon du bleu du Yang-Sté, j’aiguise mon verbe gris picard pour advenir, en votre chair, rythmes tels les crochets de riffs du professeur : John Lee Hooker. Je vous livre discrètement la confidence, sans vouloir vous déranger réellement… Jadis depuis toujours et demain le Loup BAZARBleunuit qui vous traverse et par mon rare sourire de silence maintenant pour mon jour dans les souvenirs électriques des orages du Jon Spencer Blues Explosion ! Dessous les ponts d’un Mississippi improbable qui remonte des bayoux de l’adolescence.

Revient… C’est tout droit, Baby ! …Hound – le chien-Taylor, l’homme nègre qui eut douze doigts et me demande depuis le seuil de l’éternité du commencement, de lui croquer les deux superflus, aussi… Je suis LoupBAZARBleunuit. Je vous délivre discrètement la confidence sans vous déranger réellement, je passe. CELA ne me coute rien si, autiste, elle est comprise de la Louve.

Le soir distrait est absent. De grandes villes noires s’aventurent pour forniquer dans le sillage de nos sœurs tranquilles quand le tout soleil écoute vos silences qui approuvent… À l’horizon est à entendre : Est-il RIEN ? Ce cri de l’Alligator d’Or ? RIEN ? Ô ! VIE ! Fleurs de sang à la manière que RIEN ne peut… Les peuples de pestes télévisuelles et de réseaux sociaux en génocides de la Pensée. Ô ! Alligator d’Or dans l’ombre des regards, dans la transe de vertiges de grands complots à accomplir… Aux musiques de tes larmes sonores, toutes les rives sont à visiter.  

                                                                                                                                                Heure chevauchée de notre âme par la bienveillance accomplie de l’Alligator d’Or, c’est l’herbe heureuse dans cette lumière d’un bonheur ici là – le ciel que l’on aurait peint un peu plus haut que sa voûte ou bien du plus profond du crâne bleu plein d’air pur. Voyant le regard du jadis, c’est nous joués en échos. Je savoure me parlant en écrivant. À la jonction tellurique de mes sensations, j’écoute Cecil Barfield, je suis pareil à Robert Johnson à la croisée des chemins où il doit choisir… Je respire dans le pèlerinage de ma pauvreté en lumières de brouillard. Je serre les dents en guettant le point de non-retour. Je touche la nuit des deux doigts superflus tranchés… ils me sont en la bouche de ma mémoire …de Houng Dog Taylor. Mon cœur dévore sur la trace muette accouplée à jamais au blues contre l’équation de l’immense stupidité des siècles 20 et 21. Le haïku est dérisoire, là où autrefois électrique.

Griffures d’encre sans armure de goudron, aujourd'hui jamais assouvies d'avant la vie, ce stylo du moi dévide à coups de plumes incandescentes les gestes et faits de notre autre : Alligator.

Même quand le passé se glisse sous la peau comme Alligator en chasse, CELA ne défroisse pas les mémoires perdues. On ne défroisse jamais le regret qui est un papier de sucrerie chiffonné.

Tu es corps d’écriture, ventre de fissures. Tu portes tes intérieurs vers l’extérieur, unique dans les vases de la vie, tu désires défier les oublies affirmés. Tu deviens lignes mal aimées puis ton corps une strophe finale. Le vol de l’Alligator d’Or aux larmes sonores brouille la discipline des ondes au-dessus de l’orage qui s’annonce ===============================> Post-industriel : LA CHUTE !

À la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du Loup en la danse des baisers au pur j’oui accru des sentiments du soi en soi –NOUS. Danser l’harmonie de l’Amour et la marche de l’Alligator devient souriante… –Voilà, l’Or !  …au vent du seuil de la chapelle sixties.

Eglise sur crocodile-walk. À la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du Loup en la danse, point de justes. Une arme fatale excite l’étincelle qui sommeille à l’oreille de l’Alligator d’Or. L’épée du bébé donne des ailes déployées aux solutions des problèmes. Demandez-lui, LÀ !  

 

Notes :

Yang-Sté : Le Yang-Sté [fleuve-bleu], 6397 kilomètres est le 1er grand fleuve de l’Asie et le 3iéme du monde.

John Lee Hooker : 1917 – 2001. Auteur-compositeur prolixe, chanteur et guitariste de blues électrique américain. Son style unique et à la fois authentique, en ont fait l’un des bluesmen majeurs de cette musique. L’influence de son œuvre est considérable durant tout le siècle 20 et au-delà… sur la musique blues mais aussi rock.


John Spencer Blues Explosion : Trio créé en 1990 à New-York pour une musique explosive alliant groove blues et rock comme personne jusqu’alors ! Et d’une énergie exceptionnelle en concert. Cette formation est certainement jusqu’à ce jour la plus étourdissante qu’à engendrer la musique rock depuis 1990. Le groupe se compose de Jon Spencer (chant, guitare), Judah Bauer (guitare, chant) et Russel Simims (batterie).

Cecil Barfield : Né en 1922 à Bronwood [Georgie) aux Etats-Unis, à 94 ans Cecil Barfield, bluesmen atypique, demeure quasi-inconnu bien que son style est unique. Il s’accompagne seul à la guitare [qu’il joue avec un bottleneck] en interprétant des chants très lancinants et envoutants.

Robert Johnson : [1911 – 1938], Robert leroy Johnson est un auteur-compositeur, guitariste et chanteur majeur du blues américain. Bien qu’il n’ait enregistré que 29 titres deux ans avant sa mort, Robert Johnson est devenu une légende [il aurait vendu son âme au diable pour devenir un virtuose du blues à la guitare et en jouant comme personne ne l’avait fait auparavant]. Il est une grande source d’inspiration pour les plus grands bluesmen et rockers.

Houng Dog Taylor : [1915 – 1975] Theodore Roosevelt Taylor, dit Hound Dog Taylor est un auteur-compositeur, chanteur et guitariste de blues électrique américain. Il a développé un son âpre, crade et saturé inimitable et particulièrement jubilatoire ; on peut affirmer que son blues sauvage a quelque chose qui le rapproche des musiciens punks.