Le Dragon Rouge Gallois est de Jacques Cauda.
Les Nouveaux Chants du Mabinogi
de Christian-Edziré Déquesnes
PREMIERE SAISON
parue en feuilleton dans les numéros 32 à 39 de la revue Le Jardin ouvrier, mars 2002 à décembre 2003 et par la suite presque tous les poémes repris dans l'anthologie parue, en 2008, chez Flammarion Le Jardin ouvrier 1995-2003 d'Ivar Ch'Vavar & camarades.
PREMIERE SAISON
parue en feuilleton dans les numéros 32 à 39 de la revue Le Jardin ouvrier, mars 2002 à décembre 2003 et par la suite presque tous les poémes repris dans l'anthologie parue, en 2008, chez Flammarion Le Jardin ouvrier 1995-2003 d'Ivar Ch'Vavar & camarades.
Je
tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles
viennent directement en « illustrations », nous dirons
complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles
valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup
découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul
ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous
savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à
l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y
aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans
tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains
à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette
idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de
permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de
certains passages, à eux d’en décider.
La chanson du piano fendu
À John
Cale
Déboulées des collines – sur Granant – les billes éclatées de l’innocence
Jouent aux yeux d’âmes perdues – vitres sans rideaux, douces corneilles.
Elles fixent le type. Des coquelicots de suie épousent leurs souffrances.
Par le travers-horizon, affolé, en crochets détale le capitaine lapin.
Cloîtrées dans quelques poèmes jaunis. En chapelet lui fait face, photos
Eclairant l’incertitude du vide – longue rue principale entre nos mains -,
Des nuées de pains, des pierres grises ont rafraîchi nos oripeaux.
Par les os d’un piano fendu coule la voix décavée.
À l’Heartbreak Hotel, le jeune John – futur égorgeur de volailles -,
Bouleversé – cristallisation en émotionnel sabotage -, recontre l’âme du loup alcoolisé.
Chansons de faim, prières de soif, illustrent férocement nos intimes batailles.
Encor ce sifflement sévère – comme le sang crucifié – des songes enfuis.
Autour des lacs, soûle, l’idiote cherche son apache crétin ;
Lui lèchera sous les haillons les balafres de sueur torve.
C’est l’écho cru, rugueux ; il claque en ce matin.
En vers arithmonymes de onze.
Notes
Garnant : Ville miniére du sud du Pays
de Galles où naquit le 9 mars 1942 John Cale – une semaine aprés Lou Reed –
dont la seule langue qu’il maitrisa jusqu’à l’âge de sept ans fût le gallois et
c’est à cet âge qu’il commence l’apprentissage du piano classique. En 1965, à
New York, le Gallois rencontre Lou Reed avec lequel il commence à collaborer
pour former un groupe qui deviendra mythique : The Velvet Underground. Source :
John Cale : Sédition et alchimie/éditions-Camion blanc 2005 et White Light
Heat : le Velvet Underground au jour le jour/éditions-le mot et le restez
2012.
Heartbreak Hotel : Chanson composée
par Axton/Dunden/Presley qui sera fort populaire dans le milieu des années 60’s, notamment de par Elvis Presley qui
l’enregistrera. En 1975, John Cale va en proposer une relecture hallucinante,
dégérée et distordue sur son album solo : Slow Dazzle. Par la suite John Cale proposera encore d’autres
versions différentes de ce classique. Cette chanson tiens une place importante
dans ces Nouveaux Chants du Mabinogi car elle y est citée à plusieurs reprises.
Wow
RépondreSupprimerVERY AMAZING