jeudi 25 février 2021

Chant trente deuxiéme – Le rêve, la fêve et le jour du Yadad Daoud à la venue d’ELÎSABA.

 
Les Nouveaux Chants du Mabinogi
- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
 de Christian-Edziré Déquesnes.
                                                 
Je tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
 

Chant trente deuxLe rêve, la fêve et le jour du Yadad Daoud à la venue d’ELÎSABA.

 

À Lison Clémence Déquesnes,                                                                                                    

Une nuit tout égaré, presque perdu, chez une alcine sentancieuse, Edzyhr dort de tout son souque des fatigues de tant de batailles déjà menée mais par Absalom Clemens, il est réveillé par la présence physique du fils, il est bien là ! Droit au bord du lit et la main droite tendue en avant, il clame par 3 fois : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud* ! Avant de disparaître. Le profond trouble d’Edzyhr éveille la fausse bienveillance de l'armide qui l’écoute répéter dans l’obscurité de la chambre : Mon fils était vraiment là et il me disait d’une voix claire, affirmée et de la main droite tendue : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Et ce rêve n’était pas un rêve mais une première annonciation.

**********

Quelques jours suivants, alors que soumis à la tradition, Edzyhr partage la galette des Rois, en mangeant, il se brise une canine en croquant sa seconde part. Il tombe sur la fève : un p’tit ange qui joue de l’acordéon : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Et cette fèvre n’était pas une fève mais la seconde annonciation.

**********

Absalom** Clementia*** ELÏSABA**** ! Là, Elîsaba, où s’arrête, à la côte ouest de notre Mer du Nord, la sainteté fantomatique de l’Orchidée Blanche, Edzyr apprendra le magique prénom : LISON – ELÎSABA ! Mon dieu est sarment. Lison est là qu’il va porter à l’oreille de notre bon Roi, Arthur alors que lui a été révélé qu’Edzyr est Dafydd*****

 

p.s : La troisième annonciation est révélation finale, un coup de téléphone de Samuel à son père Icelui afin de lui annoncer la naissance de Lison. La scéne a lieu alors que se termine la lecture de la face A du magnifique 33 tours de Jazz : East Coasting – 1957, de Charles Mingus, dans les sillons suintés de West Coast Ghost.

Notes :

*Yadad ou Daoud [David] signifie en hébreu : Aimé, chéri.

**Absalom en hébreu signifie : Pére/Chef de Paix ou le Père/Chef est la paix. C’est le nom du troisième fils de David, Roi d’Israël. Son histoire est racontée dans le second livre de Samuel. Absalom est la racine étymologique d’Axelle.

***Clémentia en latin signifie : Bonté, douceur et indulgence. C’est le nom dérivé de Clemens pour la déesse romaine du pardon et de la merci représentée avec une main tendue en avant.

****Elîsaba en hébreu signifi : Mon Dieu est sarment, c’est la racine étymologique de Lison.

*****Dafydd en gallois signifie : David [Daoud, Yadad]

East Coasting : Titre d’un album du jazzman Charles Mingus paru en 1957.

dimanche 21 février 2021

Chant trentre et uniéme - Paysage psychique 4


Les Nouveaux Chants du Mabinogi
- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
 de Christian-Edziré Déquesnes.
                                                 
Je tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
 

 

Chant trente et un Paysage psychique 4. 

 

Aussi au limon du bleu du Yang-Sté, j’aiguise mon verbe gris picard pour advenir, en votre chair, rythmes tels les crochets de riffs du professeur : John Lee Hooker. Je vous livre discrètement la confidence, sans vouloir vous déranger réellement… Jadis depuis toujours et demain le Loup BAZARBleunuit qui vous traverse et par mon rare sourire de silence maintenant pour mon jour dans les souvenirs électriques des orages du Jon Spencer Blues Explosion ! Dessous les ponts d’un Mississippi improbable qui remonte des bayoux de l’adolescence.

Revient… C’est tout droit, Baby ! …Hound – le chien-Taylor, l’homme nègre qui eut douze doigts et me demande depuis le seuil de l’éternité du commencement, de lui croquer les deux superflus, aussi… Je suis LoupBAZARBleunuit. Je vous délivre discrètement la confidence sans vous déranger réellement, je passe. CELA ne me coute rien si, autiste, elle est comprise de la Louve.

Le soir distrait est absent. De grandes villes noires s’aventurent pour forniquer dans le sillage de nos sœurs tranquilles quand le tout soleil écoute vos silences qui approuvent… À l’horizon est à entendre : Est-il RIEN ? Ce cri de l’Alligator d’Or ? RIEN ? Ô ! VIE ! Fleurs de sang à la manière que RIEN ne peut… Les peuples de pestes télévisuelles et de réseaux sociaux en génocides de la Pensée. Ô ! Alligator d’Or dans l’ombre des regards, dans la transe de vertiges de grands complots à accomplir… Aux musiques de tes larmes sonores, toutes les rives sont à visiter.  

                                                                                                                                                Heure chevauchée de notre âme par la bienveillance accomplie de l’Alligator d’Or, c’est l’herbe heureuse dans cette lumière d’un bonheur ici là – le ciel que l’on aurait peint un peu plus haut que sa voûte ou bien du plus profond du crâne bleu plein d’air pur. Voyant le regard du jadis, c’est nous joués en échos. Je savoure me parlant en écrivant. À la jonction tellurique de mes sensations, j’écoute Cecil Barfield, je suis pareil à Robert Johnson à la croisée des chemins où il doit choisir… Je respire dans le pèlerinage de ma pauvreté en lumières de brouillard. Je serre les dents en guettant le point de non-retour. Je touche la nuit des deux doigts superflus tranchés… ils me sont en la bouche de ma mémoire …de Houng Dog Taylor. Mon cœur dévore sur la trace muette accouplée à jamais au blues contre l’équation de l’immense stupidité des siècles 20 et 21. Le haïku est dérisoire, là où autrefois électrique.

Griffures d’encre sans armure de goudron, aujourd'hui jamais assouvies d'avant la vie, ce stylo du moi dévide à coups de plumes incandescentes les gestes et faits de notre autre : Alligator.

Même quand le passé se glisse sous la peau comme Alligator en chasse, CELA ne défroisse pas les mémoires perdues. On ne défroisse jamais le regret qui est un papier de sucrerie chiffonné.

Tu es corps d’écriture, ventre de fissures. Tu portes tes intérieurs vers l’extérieur, unique dans les vases de la vie, tu désires défier les oublies affirmés. Tu deviens lignes mal aimées puis ton corps une strophe finale. Le vol de l’Alligator d’Or aux larmes sonores brouille la discipline des ondes au-dessus de l’orage qui s’annonce ===============================> Post-industriel : LA CHUTE !

À la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du Loup en la danse des baisers au pur j’oui accru des sentiments du soi en soi –NOUS. Danser l’harmonie de l’Amour et la marche de l’Alligator devient souriante… –Voilà, l’Or !  …au vent du seuil de la chapelle sixties.

Eglise sur crocodile-walk. À la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du Loup en la danse, point de justes. Une arme fatale excite l’étincelle qui sommeille à l’oreille de l’Alligator d’Or. L’épée du bébé donne des ailes déployées aux solutions des problèmes. Demandez-lui, LÀ !  

 

Notes :

Yang-Sté : Le Yang-Sté [fleuve-bleu], 6397 kilomètres est le 1er grand fleuve de l’Asie et le 3iéme du monde.

John Lee Hooker : 1917 – 2001. Auteur-compositeur prolixe, chanteur et guitariste de blues électrique américain. Son style unique et à la fois authentique, en ont fait l’un des bluesmen majeurs de cette musique. L’influence de son œuvre est considérable durant tout le siècle 20 et au-delà… sur la musique blues mais aussi rock.


John Spencer Blues Explosion : Trio créé en 1990 à New-York pour une musique explosive alliant groove blues et rock comme personne jusqu’alors ! Et d’une énergie exceptionnelle en concert. Cette formation est certainement jusqu’à ce jour la plus étourdissante qu’à engendrer la musique rock depuis 1990. Le groupe se compose de Jon Spencer (chant, guitare), Judah Bauer (guitare, chant) et Russel Simims (batterie).

Cecil Barfield : Né en 1922 à Bronwood [Georgie) aux Etats-Unis, à 94 ans Cecil Barfield, bluesmen atypique, demeure quasi-inconnu bien que son style est unique. Il s’accompagne seul à la guitare [qu’il joue avec un bottleneck] en interprétant des chants très lancinants et envoutants.

Robert Johnson : [1911 – 1938], Robert leroy Johnson est un auteur-compositeur, guitariste et chanteur majeur du blues américain. Bien qu’il n’ait enregistré que 29 titres deux ans avant sa mort, Robert Johnson est devenu une légende [il aurait vendu son âme au diable pour devenir un virtuose du blues à la guitare et en jouant comme personne ne l’avait fait auparavant]. Il est une grande source d’inspiration pour les plus grands bluesmen et rockers.

Houng Dog Taylor : [1915 – 1975] Theodore Roosevelt Taylor, dit Hound Dog Taylor est un auteur-compositeur, chanteur et guitariste de blues électrique américain. Il a développé un son âpre, crade et saturé inimitable et particulièrement jubilatoire ; on peut affirmer que son blues sauvage a quelque chose qui le rapproche des musiciens punks.

lundi 15 février 2021

Chant trentiéme – Le chemin d’Arthur -le jour où nous avons marié Niam, la danseuse aux cheveux d’or à Briciu, l’artisan des froments qui trahira leur serment

 
 
Les Nouveaux Chants du Mabinogi
- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
 de Christian-Edziré Déquesnes.
                                                 
Je tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
 

Chant trentiéme – Le chemin d’Arthur - le jour où nous avons marié Niam, la danseuse aux cheveux d’or à Briciu, l’artisan des froments qui trahira leur serment.

 

Par plus qu’hier, par plusieurs fois j’ai emprunté le chemin d’Arthur. Arthur Des-Chênes est mon père et tel le Roi à l’Excalibur, je suis le fils d’Arth… - Par la révélation de Caledwlch, je sais que Musiques sont mon Excalibur. 

…Puis celui par le baiser sacré de celle qui me nommera, je suis moi-même Arth puisque maintes fois j’ai déjà longuement avancé de par le chemin de mes Arthur... – Arth Des Chênes, le Roi Arth de la Ronde Table et le poète sacré, Rimbaud-. Multipe, Cul Farrd – maigre souffleur de mots, je suis le fils Edziré… -nommé ainsi par mon père sur son chemin d’Arthur.-

Déjà plus qu’hier, sous le soleil de L’Orchidée blanche absente mais à jamais bienveillante, nous avons notre Roi Arthur, en Notre Dame des Fièvres, embrasser la jeune mariée, Niam aux cheveux d’or et Briciu, l’artisan des froments qui trahira leur serment. Nous avons vu notre bon Roi Arthur, en jour de mariage, embrasser les cinq arrières petits-enfants de notre Orchidée blanche. Nous avons vu Uaithne, ma jeune sœur en Harpe Bleue, voir CELA. Nous avons vu Llyr, mon jeune frère au Casque d’Or, voir Cela. Nous avons vu, Sualtam Mc Roth, l’homme qui jadis en Paris à croisée Francis Bacon. – Il me recommandra d’écouter les chants de Lluudded-wisc (Habit de fatigue)  et ceux de et ceux de Troelleu yr ysparduneu (Petites roues des éperons) - . Nous avons vu en Village des Peuples… - sur fond sonore d’une musique disco vintage et usée - …Un père, Fergus Mac Roth, se transmuter en, apache.

Nous avons vu la transe collective dech Thiot-Jin qui danse comme Lleuw, Loup fou délié… Pi cheule salsa dech dhiape / Et la salsa du diable… Et assis sur ma chaise, j’ai eu la danse de Saint-Guy… Quand est passé un rigodon de carnaval de Dunkerque au travers de… L’Avenue… - Cette avenue est la venue de mes souvenirs comme quand Léonce monte et dévale entre marées basses, marées hautes de La Mer du Nord : C’est tout du côté de mon enfance et de mon adolescence nichées entre le village d’Audresselles et le Cap-Gris-Nez-.  Nous avons vu des sautillants Acadiens s’improviser Zydeco cha cha sur un pont de Louisiane : Le blues du Port Arthur de Jouvence retrouvée – Là, une Farfue dénoue avec une grâce infinie son chignon de princesse-.


Nous avons vu Marth’yne d’Huymberth et Llyr en Casque d’Or se remémorer la Cité de La Cuisse-courte, les rues de Lambres et de Douai… Celle magnifique de La Gare à Sin-le-Noble où O la la c’est… Pour toujours Bleu pour Mémé… Bleu pour Pépé… Nous avons vu, une autre Farfue, la fille-belle être la douc-attentive à la fatigue de Stich, le fils Clément qui comme en retour de Sarras, en avant-garde et pleine lumière du jour, reçoit et photographie la VISION.

Aussi, nous avons mangé des biscuits apéritifs, des amuses gueules, des foies gras, des viandes rouges, des légumes verts, de la purée légère de patates douces, des fromages de toutes les Frances, des gâteaux aux fraises… D’autres au chocolat, aussi des crêpes flambées au Grand Marnier… Et sur toutes les tables des kaléidoscopes de dragées multicolores. Aussi, nous avons bu du champagne – certains du whisky et Bedwyr de l’alcool d’ais -, du vin blanc, du vin rouge, de l’eau plate et une autre gazeuse de Saint Amand, des bières, du champagne encore… Et Bedwyr de l’alcool d’anis sur sirop de cassis !? Enfin bien serré du café pour savoir éveillé dans ce matin qui arrive de par le chemin d’Arthur et sur lequel tous les convives repasseront.

…J’ai aussi entendu une prétendue banshee, Cliodhna de la Duègne je crois, se vanter d’un strip-tease au pays des merveilles d’Iseult… - ce qui annonce la trahison, à venir, du serment de Briciu à Niam. - …Puis Tristan dans un métro d’après minuit rêve à haute voix d’un dernier tango, tout en survolant les toits de Paris. Et encore nous avons vu aussi Llyr au Casque d’Or avec ses fils, Bran et Finegas, se déhancher en rythmes sur la chanson unisexe Filles et Garçons des chevaliers britons du Blur. Nous avons vu encore des lanternes allumées s’envoler dans les cieux noirs, dans une douce nuit et vers cette lune si brillante que j’y ai vu la respiration de La Sainteté de l’Âme de notre Orchidée blanche.

Nous avons vu aussi encore des étincelles de feux d’anges brillantes sur les gâteaux du mariage de Niam et Briciu.

Plus tard… - c’est toujours en ces instants là que se déroulent des scènes de très grands mystères ? - …Vers la nuit en deux et une demie, c’est alors pareil à un rêve mais sans le sommeil ! Après avoir embrassé Niam, ma jolie filleule mariée, je quitte la salle du banquet.

Me voilà, dans une courée extérieure au fond de laquelle j’aperçois deux banshees que je rejoins pour un galant au revoir… - à partir de ce moment c’est vraiment pareil à dans un rêve mais terriblement éveillé et sur ce point j’insiste vraiment ! - …les deux banshees assises sur un banc de bois blanc le long d’une longue haie de troènes, sont en compagnie de trois jeunes chevaliers. Droits dans la nuit, il s’agit de Bedwyr, de Bran le Béni et d’Efnisien… Après l’avoir salué, je quitte ce petit monde en empruntant l’ouverture de la voie des sables de cailloux blancs qui mène aux charrettes. Là, comme dans un nez à nez amoureux, je tombe sur une plaque de rue qui indique au bout de son poteau que l’on rentre sur Le chemin d’Arthur !...

… Demi-tour ! Je tourne les talons et je m’en retourne vers les deux banshees et les trois jeunes chevaliers. Je leur lâche à peu près ces propos : - Extra-ordinaire, incroyable ! Avez-vous vu ?... Non ! Alors venez voir CELA. L’un d’entre vous peut-il avec son g.m.s photographier cette VISION ? Bedwyr, Bran le Béni et Efnisien me suivent vers la VISION…

Alors Bedwyr s’exclame. – Que CELA soit mieux qu’une photographie !... Alors d’un geste chevaleresque tel un coup d’épée vif, précis et tranchant, Bedwyr arrache avec ses deux puissantes mains la plaque de rue de son poteau ! Puis il me la tend, me l’offre et me signifie dans le silence d’un regard de feu : Voilà pour toi ! C’est à toi maintenant d’en faire bon usage !

Désormais, sur Le chemin d’Arthur pour toujours, partout je suis.

En route tout le monde !  Et choissisons d’avoir l’œil bon pour être est Arthur ! Ce n’est pas le bienveillant fantôme de Rimbaud le bien-voyant… - Il passe et repasse toujours par cette voie… Voix ? … Qui nous contredira, CELA non ! ARTHUR, OUI ! On y passe tous !

J’écoute en silence pousser ma barbe poivre-sel de vieux Roi d’Arth et chanter les conjugaisons de mon Loup moulangeur, souffleur de mots.