dimanche 21 février 2021

Chant trentre et uniéme - Paysage psychique 4


Les Nouveaux Chants du Mabinogi
- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
 de Christian-Edziré Déquesnes.
                                                 
Je tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
 

 

Chant trente et un Paysage psychique 4. 

 

Aussi au limon du bleu du Yang-Sté, j’aiguise mon verbe gris picard pour advenir, en votre chair, rythmes tels les crochets de riffs du professeur : John Lee Hooker. Je vous livre discrètement la confidence, sans vouloir vous déranger réellement… Jadis depuis toujours et demain le Loup BAZARBleunuit qui vous traverse et par mon rare sourire de silence maintenant pour mon jour dans les souvenirs électriques des orages du Jon Spencer Blues Explosion ! Dessous les ponts d’un Mississippi improbable qui remonte des bayoux de l’adolescence.

Revient… C’est tout droit, Baby ! …Hound – le chien-Taylor, l’homme nègre qui eut douze doigts et me demande depuis le seuil de l’éternité du commencement, de lui croquer les deux superflus, aussi… Je suis LoupBAZARBleunuit. Je vous délivre discrètement la confidence sans vous déranger réellement, je passe. CELA ne me coute rien si, autiste, elle est comprise de la Louve.

Le soir distrait est absent. De grandes villes noires s’aventurent pour forniquer dans le sillage de nos sœurs tranquilles quand le tout soleil écoute vos silences qui approuvent… À l’horizon est à entendre : Est-il RIEN ? Ce cri de l’Alligator d’Or ? RIEN ? Ô ! VIE ! Fleurs de sang à la manière que RIEN ne peut… Les peuples de pestes télévisuelles et de réseaux sociaux en génocides de la Pensée. Ô ! Alligator d’Or dans l’ombre des regards, dans la transe de vertiges de grands complots à accomplir… Aux musiques de tes larmes sonores, toutes les rives sont à visiter.  

                                                                                                                                                Heure chevauchée de notre âme par la bienveillance accomplie de l’Alligator d’Or, c’est l’herbe heureuse dans cette lumière d’un bonheur ici là – le ciel que l’on aurait peint un peu plus haut que sa voûte ou bien du plus profond du crâne bleu plein d’air pur. Voyant le regard du jadis, c’est nous joués en échos. Je savoure me parlant en écrivant. À la jonction tellurique de mes sensations, j’écoute Cecil Barfield, je suis pareil à Robert Johnson à la croisée des chemins où il doit choisir… Je respire dans le pèlerinage de ma pauvreté en lumières de brouillard. Je serre les dents en guettant le point de non-retour. Je touche la nuit des deux doigts superflus tranchés… ils me sont en la bouche de ma mémoire …de Houng Dog Taylor. Mon cœur dévore sur la trace muette accouplée à jamais au blues contre l’équation de l’immense stupidité des siècles 20 et 21. Le haïku est dérisoire, là où autrefois électrique.

Griffures d’encre sans armure de goudron, aujourd'hui jamais assouvies d'avant la vie, ce stylo du moi dévide à coups de plumes incandescentes les gestes et faits de notre autre : Alligator.

Même quand le passé se glisse sous la peau comme Alligator en chasse, CELA ne défroisse pas les mémoires perdues. On ne défroisse jamais le regret qui est un papier de sucrerie chiffonné.

Tu es corps d’écriture, ventre de fissures. Tu portes tes intérieurs vers l’extérieur, unique dans les vases de la vie, tu désires défier les oublies affirmés. Tu deviens lignes mal aimées puis ton corps une strophe finale. Le vol de l’Alligator d’Or aux larmes sonores brouille la discipline des ondes au-dessus de l’orage qui s’annonce ===============================> Post-industriel : LA CHUTE !

À la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du Loup en la danse des baisers au pur j’oui accru des sentiments du soi en soi –NOUS. Danser l’harmonie de l’Amour et la marche de l’Alligator devient souriante… –Voilà, l’Or !  …au vent du seuil de la chapelle sixties.

Eglise sur crocodile-walk. À la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du Loup en la danse, point de justes. Une arme fatale excite l’étincelle qui sommeille à l’oreille de l’Alligator d’Or. L’épée du bébé donne des ailes déployées aux solutions des problèmes. Demandez-lui, LÀ !  

 

Notes :

Yang-Sté : Le Yang-Sté [fleuve-bleu], 6397 kilomètres est le 1er grand fleuve de l’Asie et le 3iéme du monde.

John Lee Hooker : 1917 – 2001. Auteur-compositeur prolixe, chanteur et guitariste de blues électrique américain. Son style unique et à la fois authentique, en ont fait l’un des bluesmen majeurs de cette musique. L’influence de son œuvre est considérable durant tout le siècle 20 et au-delà… sur la musique blues mais aussi rock.


John Spencer Blues Explosion : Trio créé en 1990 à New-York pour une musique explosive alliant groove blues et rock comme personne jusqu’alors ! Et d’une énergie exceptionnelle en concert. Cette formation est certainement jusqu’à ce jour la plus étourdissante qu’à engendrer la musique rock depuis 1990. Le groupe se compose de Jon Spencer (chant, guitare), Judah Bauer (guitare, chant) et Russel Simims (batterie).

Cecil Barfield : Né en 1922 à Bronwood [Georgie) aux Etats-Unis, à 94 ans Cecil Barfield, bluesmen atypique, demeure quasi-inconnu bien que son style est unique. Il s’accompagne seul à la guitare [qu’il joue avec un bottleneck] en interprétant des chants très lancinants et envoutants.

Robert Johnson : [1911 – 1938], Robert leroy Johnson est un auteur-compositeur, guitariste et chanteur majeur du blues américain. Bien qu’il n’ait enregistré que 29 titres deux ans avant sa mort, Robert Johnson est devenu une légende [il aurait vendu son âme au diable pour devenir un virtuose du blues à la guitare et en jouant comme personne ne l’avait fait auparavant]. Il est une grande source d’inspiration pour les plus grands bluesmen et rockers.

Houng Dog Taylor : [1915 – 1975] Theodore Roosevelt Taylor, dit Hound Dog Taylor est un auteur-compositeur, chanteur et guitariste de blues électrique américain. Il a développé un son âpre, crade et saturé inimitable et particulièrement jubilatoire ; on peut affirmer que son blues sauvage a quelque chose qui le rapproche des musiciens punks.

1 commentaire:

  1. je ne connaissais pas du tout Jon Spencer Blues ça décoiffe!!!! les autres...si!!! merci et bonne soirée

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