vendredi 22 janvier 2021

Prologue quatriéme bis - Comme un rouge de Francis Bacon, à Jennifer Abell – version 2.



 

Les Nouveaux Chants du Mabinogi
- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
 de Christian-Edziré Déquesnes.
                                                                             
Je tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
 
Francis Bacon dans son atelier
 

Prologue quatriéme bis - Comme un rouge de Francis Bacon     - version 2.                                  

À  Jennifer Abell

Me voilà, seul, dans l’électricité d’une nuit historique. Me voilà, dans l’électricité d’une nuit unique. Seul. (Bientôt au cœur de La Baie du Tigre au cœur du Dragon Rouge) Me voici de retour et renaissant – ICI LÀ – Comme un rouge à la Francis Bacon. Jennifer « Addewid bob addewid – Une promesse est une promesse ». Je rapporterai ma carcasse dans le rouge vif du coucher de soleil à la simple et juste mesure de nos tendres rendez-vous. (Sans peine aucune je devine l’évidence de cette réalité) C’est une jolie nuit qui danse, en ma chair, pour toujours car la jeune femme avance jusqu’à la fin des fins, au-delà des quais de La Baie du Tigre. Au matin bruine la brume… Il y a des instants qui font le feu… [et qui chantent la passion] Il y a des heures qui font le feu comme un rouge à la Francis Bacon. Jennifer « …Comment nomme-t-on ceci addictive en français ? ». Tous les instruments de musiques, cette nuit, sonnent de la beauté. Tous les instruments de musique résonnent mieux que Dieu et Diable à l’unisson par-delà les murs, le plafond et le parquet du lieu de la cérémonie du récital de l’homme à tête de cheval. Je désire maintenant suivre ton cœur si tôt à l’aurore la fille caresse les joues de sa mère et que vous ne nous donner plus une explication trop complexe à l’annonce de cette récompense. From Bay-Tigger, des braises rouges au fond de mes sacs, je revisite avec les complicités de deux jeunes noctambules, les rues de nuits animées de Cardiff, dans un pub ivre et bruyant du centre-ville avec la simple saveur tendre d’une Guiness tiède tapissant les souvenances de ma carcasse. Seul. De passage, ré-apparition, in London à Victoria-Station, toujours à l’angle extérieur du même pub que jadis, - ICI LÀ -.  J’attends, assis là, avec moi-même. Comme CELA est mystérieux, je me regarde passer dans l’autre sens avec mon fils… Et courant vers des feux rouges et gallois.


Notes :

Francis Bacon : D'origine irlandaise. 1909-1992, peintre majeur du siècle vingt.

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