- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
de Christian-Edziré Déquesnes.
Je
tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants.
Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons
complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi
elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et
j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous
des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas
grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est
particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou
celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre...
Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en
croisons de plus en plus souvent.
Certains
à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de
moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais,
d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce
livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
Chant trente deux – Le
rêve, la fêve et le jour du Yadad Daoud à la venue d’ELÎSABA.
À Lison Clémence Déquesnes,
Une
nuit tout égaré, presque perdu, chez une alcine sentancieuse, Edzyhr dort de tout son souque des fatigues de
tant de batailles déjà menée mais par Absalom Clemens, il est réveillé par la
présence physique du fils, il est bien là ! Droit au bord du lit et la
main droite tendue en avant, il clame par 3 fois : Yadad Daoud !
Yadad Daoud ! Yadad Daoud* ! Avant de disparaître. Le profond trouble
d’Edzyhr éveille la fausse bienveillance de l'armide qui l’écoute répéter dans
l’obscurité de la chambre : Mon fils
était vraiment là et il me disait d’une voix claire, affirmée et de la main
droite tendue : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Et
ce rêve n’était pas un rêve mais une première annonciation.
**********
Quelques
jours suivants, alors que soumis à la tradition, Edzyhr partage la galette des
Rois, en mangeant, il se brise une canine en croquant sa seconde part. Il tombe
sur la fève : un p’tit ange qui joue de l’acordéon : Yadad
Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Et cette fèvre n’était pas
une fève mais la seconde annonciation.
**********
Absalom**
Clementia*** ELÏSABA**** ! Là, Elîsaba, où s’arrête, à la côte ouest de
notre Mer du Nord, la sainteté fantomatique de l’Orchidée Blanche, Edzyr
apprendra le magique prénom : LISON – ELÎSABA ! Mon dieu est sarment.
Lison est là qu’il va porter à l’oreille de notre bon Roi, Arthur alors que lui
a été révélé qu’Edzyr est Dafydd*****
p.s :
La troisième annonciation est révélation finale, un coup de téléphone de Samuel
à son père Icelui afin de lui annoncer la naissance de Lison. La scéne a lieu
alors que se termine la lecture de la face A du magnifique 33 tours de
Jazz : East Coasting – 1957, de
Charles Mingus, dans les sillons suintés de West Coast Ghost.
Notes :
*Yadad
ou Daoud [David] signifie en hébreu : Aimé, chéri.
**Absalom
en hébreu signifie : Pére/Chef de Paix ou le Père/Chef est la paix. C’est
le nom du troisième fils de David, Roi d’Israël. Son histoire est racontée dans
le second livre de Samuel. Absalom est la racine étymologique d’Axelle.
***Clémentia
en latin signifie : Bonté, douceur et indulgence. C’est le nom dérivé de Clemens
pour la déesse romaine du pardon et de la merci représentée avec une main
tendue en avant.
****Elîsaba
en hébreu signifi : Mon Dieu est sarment, c’est la racine étymologique de
Lison.
*****Dafydd
en gallois signifie : David [Daoud, Yadad]
East Coasting : Titre d’un album du jazzman
Charles Mingus paru en 1957.
- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
de Christian-Edziré Déquesnes.
Je
tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants.
Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons
complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi
elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et
j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous
des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas
grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est
particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou
celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre...
Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en
croisons de plus en plus souvent.
Certains
à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de
moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais,
d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce
livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
Chant trente et un–Paysage
psychique 4.
Aussi
au limon du bleu du Yang-Sté, j’aiguise mon verbe gris picard pour advenir, en
votre chair, rythmes tels les crochets de riffs du professeur : John Lee
Hooker. Je vous livre discrètement la confidence, sans vouloir vous déranger
réellement… Jadis depuis toujours et demain le Loup BAZARBleunuit qui vous traverse et par mon rare
sourire de silence maintenant pour mon jour dans les souvenirs électriques des
orages du Jon Spencer Blues Explosion ! Dessous les ponts d’un Mississippi
improbable qui remonte des bayoux de l’adolescence.
Revient…
C’est tout droit, Baby ! …Hound – le chien-Taylor, l’homme nègre qui eut
douze doigts et me demande depuis le seuil de l’éternité du commencement, de
lui croquer les deux superflus, aussi… Je suis LoupBAZARBleunuit. Je vous délivre discrètement la
confidence sans vous déranger réellement, je passe. CELA ne me coute rien si,
autiste, elle est comprise de la Louve.
Le
soir distrait est absent. De grandes villes noires s’aventurent pour forniquer
dans le sillage de nos sœurs tranquilles quand le tout soleil écoute vos
silences qui approuvent… À l’horizon est à entendre : Est-il RIEN ?
Ce cri de l’Alligator d’Or ? RIEN ? Ô ! VIE ! Fleurs de
sang à la manière que RIEN ne peut… Les peuples de pestes télévisuelles et de
réseaux sociaux en génocides de la Pensée. Ô ! Alligator d’Or dans l’ombre
des regards, dans la transe de vertiges de grands complots à accomplir… Aux
musiques de tes larmes sonores, toutes les rives sont à visiter.
Heure chevauchée de notre âme par la bienveillance accomplie de l’Alligator
d’Or, c’est l’herbe heureuse dans cette lumière d’un bonheur ici là – le ciel
que l’on aurait peint un peu plus haut que sa voûte ou bien du plus profond du
crâne bleu plein d’air pur. Voyant le regard du jadis, c’est nous joués en
échos. Je savoure me parlant en écrivant. À la jonction tellurique de mes
sensations, j’écoute Cecil Barfield, je suis pareil à Robert Johnson à la
croisée des chemins où il doit choisir… Je respire dans le pèlerinage de ma
pauvreté en lumières de brouillard. Je serre les dents en guettant le point de
non-retour. Je touche la nuit des deux doigts superflus tranchés… ils me sont
en la bouche de ma mémoire …de Houng Dog Taylor. Mon cœur dévore sur la trace
muette accouplée à jamais au blues contre l’équation de l’immense stupidité des
siècles 20 et 21. Le haïku est dérisoire, là où autrefois électrique.
Griffures
d’encre sans armure de goudron, aujourd'hui jamais assouvies d'avant la vie, ce stylo du moi dévide à coups de plumes incandescentes les gestes et faits de notre autre : Alligator.
Même
quand le passé se glisse sous la peau comme Alligator en chasse, CELA ne défroisse pas les mémoires perdues. On ne défroisse jamais le regret qui est un papier de sucrerie chiffonné.
Tu
es corps d’écriture, ventre de fissures. Tu portes tes intérieurs vers
l’extérieur, unique dans les vases de la vie, tu désires défier les oublies
affirmés. Tu deviens lignes mal aimées puis ton corps une strophe finale. Le
vol de l’Alligator d’Or aux larmes sonores brouille la discipline des ondes
au-dessus de l’orage qui s’annonce ===============================> Post-industriel :
LA CHUTE !
À
la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du Loup en la danse
des baisers au pur j’oui accru des sentiments du soi en soi –NOUS. Danser
l’harmonie de l’Amour et la marche de l’Alligator devient souriante… –Voilà,
l’Or !…au vent du seuil de la
chapelle sixties.
Eglise
sur crocodile-walk. À la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les
écailles du Loup en la danse, point de justes. Une arme fatale excite
l’étincelle qui sommeille à l’oreille de l’Alligator d’Or. L’épée du bébé donne
des ailes déployées aux solutions des problèmes. Demandez-lui, LÀ !
Notes :
Yang-Sté : Le Yang-Sté [fleuve-bleu], 6397
kilomètres est le 1er grand fleuve de l’Asie et le 3iéme du monde.
John Lee Hooker : 1917 – 2001.
Auteur-compositeur prolixe, chanteur et guitariste de blues électrique
américain. Son style unique et à la fois authentique, en ont fait l’un des
bluesmen majeurs de cette musique. L’influence de son œuvre est considérable
durant tout le siècle 20 et au-delà… sur la musique blues mais aussi rock.
John Spencer Blues Explosion : Trio
créé en 1990 à New-York pour une musique explosive alliant groove blues et rock
comme personne jusqu’alors ! Et d’une énergie exceptionnelle en concert. Cette
formation est certainement jusqu’à ce jour la plus étourdissante qu’à engendrer
la musique rock depuis 1990. Le groupe se compose de Jon Spencer (chant,
guitare), Judah Bauer (guitare, chant) et Russel Simims (batterie).
Cecil Barfield : Né en 1922 à Bronwood
[Georgie) aux Etats-Unis, à 94 ans Cecil Barfield, bluesmen atypique, demeure
quasi-inconnu bien que son style est unique. Il s’accompagne seul à la guitare
[qu’il joue avec un bottleneck] en interprétant des chants très lancinants et
envoutants.
Robert Johnson : [1911 – 1938], Robert
leroy Johnson est un auteur-compositeur, guitariste et chanteur majeur du blues
américain. Bien qu’il n’ait enregistré que 29 titres deux ans avant sa mort,
Robert Johnson est devenu une légende [il aurait vendu son âme au diable pour
devenir un virtuose du blues à la guitare et en jouant comme personne ne
l’avait fait auparavant]. Il est une grande source d’inspiration pour les plus
grands bluesmen et rockers.
Houng Dog Taylor : [1915 – 1975] Theodore
Roosevelt Taylor, dit Hound Dog Taylor est un auteur-compositeur, chanteur et
guitariste de blues électrique américain. Il a développé un son âpre, crade et
saturé inimitable et particulièrement jubilatoire ; on peut affirmer que
son blues sauvage a quelque chose qui le rapproche des musiciens punks.
- Quatrième saison saison, les contes & autres textes -
de Christian-Edziré Déquesnes.
Je
tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants.
Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons
complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi
elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et
j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous
des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas
grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est
particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou
celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre...
Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en
croisons de plus en plus souvent.
Certains
à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de
moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais,
d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce
livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
Chant trentiéme –Le chemin
d’Arthur - le jour où nous
avons marié Niam, la danseuse aux cheveux d’or à Briciu, l’artisan des froments qui trahira
leur serment.
Par
plus qu’hier, par plusieurs fois j’ai emprunté le chemin d’Arthur. Arthur
Des-Chênes est mon père et tel le Roi à l’Excalibur, je suis le fils d’Arth… -
Par la révélation de Caledwlch, je sais que Musiques sont mon Excalibur.
…Puis celui par le baiser sacré de celle qui me nommera, je
suis moi-même Arth puisque maintes fois j’ai déjà longuement avancé de par le
chemin de mes Arthur... – Arth Des Chênes, le Roi Arth de la Ronde Table et le
poète sacré, Rimbaud-. Multipe, Cul Farrd – maigre souffleur
de mots, je suis le fils Edziré… -nommé ainsi par mon père sur son chemin
d’Arthur.-
Déjà
plus qu’hier, sous le soleil de L’Orchidée blanche absente mais à jamais
bienveillante, nous avons notre Roi Arthur, en Notre Dame des Fièvres,
embrasser la jeune mariée, Niam aux cheveux d’or et Briciu, l’artisan des
froments qui trahira leur serment. Nous avons vu notre bon Roi Arthur, en jour
de mariage, embrasser les cinq arrières petits-enfants de notre Orchidée
blanche. Nous avons vu Uaithne, ma jeune sœur en Harpe Bleue, voir CELA. Nous
avons vu Llyr, mon jeune frère au Casque d’Or, voir Cela. Nous avons vu,
Sualtam Mc Roth, l’homme qui jadis en Paris à croisée Francis Bacon. – Il me
recommandra d’écouter les chants de Lluudded-wisc
(Habit de fatigue) et ceux de et ceux de Troelleu yr ysparduneu (Petites roues des éperons) - . Nous avons
vu en Village des Peuples… - sur fond sonore d’une musique disco vintage et
usée - …Un père, Fergus Mac Roth, se transmuter en, apache.
Nous
avons vu la transe collective dech
Thiot-Jin qui danse comme Lleuw, Loup fou délié… Pi cheule salsa dech dhiape / Et la salsa du diable… Et assis sur
ma chaise, j’ai eu la danse de Saint-Guy… Quand est passé un rigodon de
carnaval de Dunkerque au travers de… L’Avenue… - Cette avenue est la venue de
mes souvenirs comme quand Léonce monte et dévale entre marées basses, marées
hautes de La Mer du Nord : C’est tout du côté de mon enfance et de mon
adolescence nichées entre le village d’Audresselles et le Cap-Gris-Nez-. Nous avons vu des sautillants Acadiens
s’improviser Zydeco cha cha sur un
pont de Louisiane : Le blues du Port
Arthur de Jouvence retrouvée – Là, une Farfue
dénoue avec une grâce infinie son chignon de princesse-.
Nous
avons vu Marth’yne d’Huymberth et Llyr en Casque d’Or se remémorer la Cité de
La Cuisse-courte, les rues de Lambres et de Douai… Celle magnifique de La Gare à Sin-le-Noble où O la la c’est… Pour toujours Bleu
pour Mémé… Bleu pour Pépé… Nous avons vu, une autre Farfue, la fille-belle être la douc-attentive à la fatigue de
Stich, le fils Clément qui comme en retour de Sarras, en avant-garde et pleine
lumière du jour, reçoit et photographie la VISION.
Aussi,
nous avons mangé des biscuits apéritifs, des amuses gueules, des foies gras,
des viandes rouges, des légumes verts, de la purée légère de patates douces,
des fromages de toutes les Frances, des gâteaux aux fraises… D’autres au
chocolat, aussi des crêpes flambées au Grand Marnier… Et sur toutes les tables
des kaléidoscopes de dragées multicolores. Aussi, nous avons bu du champagne –
certains du whisky et Bedwyr de l’alcool d’ais -, du vin blanc, du vin rouge,
de l’eau plate et une autre gazeuse de Saint Amand, des bières, du champagne
encore… Et Bedwyr de l’alcool d’anis sur sirop de cassis !? Enfin bien
serré du café pour savoir éveillé dans ce matin qui arrive de par le chemin
d’Arthur et sur lequel tous les convives repasseront.
…J’ai
aussi entendu une prétendue banshee, Cliodhna de la Duègne je crois, se vanter
d’un strip-tease au pays des merveilles d’Iseult… - ce qui annonce la trahison,
à venir, du serment de Briciu à Niam. - …Puis Tristan dans un métro d’après
minuit rêve à haute voix d’un dernier tango, tout en survolant les toits de
Paris. Et encore nous avons vu aussi Llyr au Casque d’Or avec ses fils, Bran et
Finegas, se déhancher en rythmes sur la chanson unisexe Filles et Garçons des chevaliers britons du Blur. Nous avons vu
encore des lanternes allumées s’envoler dans les cieux noirs, dans une douce
nuit et vers cette lune si brillante que j’y ai vu la respiration de La
Sainteté de l’Âme de notre Orchidée blanche.
Nous
avons vu aussi encore des étincelles de feux d’anges brillantes sur les gâteaux
du mariage de Niam et Briciu.
Plus
tard… - c’est toujours en ces instants là que se déroulent des scènes de très
grands mystères ? - …Vers la nuit en deux et une demie, c’est alors pareil
à un rêve mais sans le sommeil ! Après avoir embrassé Niam, ma jolie
filleule mariée, je quitte la salle du banquet.
Me
voilà, dans une courée extérieure au fond de laquelle j’aperçois deux banshees
que je rejoins pour un galant au revoir… - à partir de ce moment c’est vraiment
pareil à dans un rêve mais terriblement éveillé et sur ce point j’insiste vraiment !
- …les deux banshees assises sur un banc de bois blanc le long d’une longue
haie de troènes, sont en compagnie de trois jeunes chevaliers. Droits dans la
nuit, il s’agit de Bedwyr, de Bran le Béni et d’Efnisien… Après l’avoir salué,
je quitte ce petit monde en empruntant l’ouverture de la voie des sables de
cailloux blancs qui mène aux charrettes. Là, comme dans un nez à nez amoureux,
je tombe sur une plaque de rue qui indique au bout de son poteau que l’on
rentre sur Le chemin d’Arthur !...
…
Demi-tour ! Je tourne les talons et je m’en retourne vers les deux
banshees et les trois jeunes chevaliers. Je leur lâche à peu près ces
propos : - Extra-ordinaire,
incroyable ! Avez-vous vu ?... Non ! Alors venez voir CELA. L’un
d’entre vous peut-il avec son g.m.s photographier cette VISION ? Bedwyr,
Bran le Béni et Efnisien me suivent vers la VISION…
Alors
Bedwyr s’exclame. – Que CELA soit mieux
qu’une photographie !... Alors d’un geste chevaleresque tel un coup
d’épée vif, précis et tranchant, Bedwyr arrache avec ses deux puissantes mains
la plaque de rue de son poteau ! Puis il me la tend, me l’offre et me
signifie dans le silence d’un regard de feu : Voilà pour toi ! C’est à toi maintenant d’en faire bon
usage !
Désormais,
sur Le chemin d’Arthur pour
toujours, partout je suis.
En
route tout le monde !Et
choissisons d’avoir l’œil bon pour
êtreest Arthur ! Ce n’est pas
le bienveillant fantôme de Rimbaud le bien-voyant… - Il passe et repasse
toujours par cette voie… Voix ? … Qui nous contredira, CELA non !
ARTHUR, OUI ! On y passe tous !
J’écoute
en silence pousser ma barbe poivre-sel de vieux Roi d’Arth et chanter les
conjugaisons de mon Loup moulangeur, souffleur
de mots.