parue en feuilleton dans les numéros 32 à 39 de la revue
Le Jardin ouvrier, mars 2002 à décembre 200
Final premier - D’après photo – 2.
À Celle d’Annwyl*.
En un retour de l’autre côté qui s’offre au-delà de la plage.
Ici ! Elle, face au va et vient de la marée descendante,
Fixant la ligne de l’horizon, droite, elle sourit à la mer.
Elle sourit à la mer enceinte de l’immensité de l’univers
Et de l’harmonie déployée à la béatitude du paysage
Des nuages de la grande porte du ciel ouvert…
- C’est une célébration ! –
...À la puissance de l’amour.
CELA descend des voutes translucides
qui couronnent l’escalier du carillon céleste
des saintes lumières du sacré.
Les lumières savent les invisibles mouettes qui annoncent…
Il tourne
et elles retournent affectueusement la tête vers Celle d’…
… : Annwyl*.;
Elle nommera le solitaire…
- Lui qui désire ne plus être pris comme au piège -
Agitant leurs plumes, les lumières dansent.
Elles dansent d’aise la rencontre qui a déjà lieu, ailleurs.
Les lumières savent …
Et nul ne peut plus jurer de la véritable couleur des lumières.
- En cet instant intemporel elles seules savent –
…Annwyl* ne connaît plus son nom,
Ni ne sait qu’il la nommera : Yn Wastad**.
Mais la plage, la mer, les cieux
Et les lumières… et toutes les mouettes
Sont aux énergies conjuguées en devenir
Au sacre d’Amour de l’infinie bienveillance de leurs prières...
...afin de voir venir enfin Venise.
*Ici prénom, venant de l’adjectif gallois qui signifie chéri.
**En gallois signifie toujours.
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