mardi 1 décembre 2020

Final premier - D'aprés photo 2, à Annwyl.


 


Les Nouveaux Chants du Mabinogi
 de Christian-Edziré Déquesnes  
PREMIERE SAISON
parue en feuilleton dans les numéros 32 à 39 de la revue Le Jardin ouvrier, mars 2002 à décembre 2003 et par la suite presque tous les poémes repris dans l'anthologie parue, en 2008, chez Flammarion Le Jardin ouvrier 1995-2003 d'Ivar Ch'Vavar & camarades.
PREMIERE SAISON
parue en feuilleton dans les numéros 32 à 39 de la revue
Le Jardin ouvrier, mars 2002 à décembre 200      
                                                                             
Je tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider. 

 

 Final premier - D’après photo – 2.

À Celle d’Annwyl*.

 

En un retour de l’autre côté qui s’offre au-delà de la plage.

Ici ! Elle, face au va et vient de la marée descendante,

Fixant la ligne de l’horizon, droite, elle sourit à la mer.

Elle sourit à la mer enceinte de l’immensité de l’univers

Et de l’harmonie déployée à la béatitude du paysage

Des nuages de la grande porte du ciel ouvert…

-      C’est une célébration ! –

...À la puissance de l’amour.

 

CELA descend des voutes translucides

qui couronnent l’escalier du carillon céleste

des saintes lumières du sacré.

 

Les lumières savent les invisibles mouettes qui annoncent…

Il tourne

et elles retournent affectueusement la tête vers Celle d’…

 … : Annwyl*.;

Elle nommera le solitaire…

- Lui qui désire ne plus être pris comme au piège -

 

Agitant  leurs plumes, les lumières dansent.

Elles dansent d’aise la rencontre qui a déjà lieu, ailleurs.

Les lumières savent …

Et nul ne peut plus jurer de la véritable couleur des lumières.                       

- En cet instant intemporel elles seules savent –

…Annwyl* ne connaît plus son nom,

Ni ne sait qu’il la nommera : Yn Wastad**.

Mais la plage, la mer, les cieux

Et  les lumières… et toutes les mouettes

Sont aux énergies conjuguées en devenir

Au sacre d’Amour de l’infinie bienveillance de leurs prières...

 

...afin de voir venir enfin Venise.

 

*Ici prénom, venant de l’adjectif gallois qui signifie chéri.

**En gallois signifie toujours.

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