jeudi 10 décembre 2020

CHANT 15 . Chamade lyrique.

 
Les Nouveaux Chants du Mabinogi
- Seconde saison -
 de Christian-Edziré Déquesnes  
                                                                             
Je tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants. Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre... Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en croisons de plus en plus souvent.
Certains à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais, d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
 
 

Chant quinzième – Chamade lyrique.

À Louisa Ste Storm et Evelyne « Salope » Nourtier.

 

Amour ! Je vous vois, mon tendre amour

Et de mes peines j’oublie le contour

Le tourment, Bois je touche ! Car ce jour

Encore s’offrir à s’aimer toujours.

 

Chamade lyrique au creux du cœur

De mon âme. Fébriles féeries, bonheur !

Aimée de vos doux bras j’entends sans peur,

Des anges en forêt des loups, le chœur.

 

Dans les cieux bleus de vos yeux y voler.

Dans vos boucles blondes, y nager !

Si cela venait à me fuir, déjà

Je crains de l’amour la longue saignée.

             

Alors, ne pouvant plus être percée

Du chœur des anges. Voyez calciné

Le bois de notre passion incendiée

Morne-fendue, moi, j’irai esseulée.

 

en vers arithmonymes de 10

 

Notes : 

Ce chant m’a été révélé suite à la lecture d’un très joli poème naïf que m’a confié Posch-Lyn –jeune poétesse de la région de Saint Amand-les-Eaux qu’à l’occasion, l’on peut croiser près du lieu-dit le Moulin des Loups-. Ici, aussi, je tiens à livrer que Posch-Lyn m’a envoyé par courriel, son émouvant poème, le jour même où dans ma boîte aux lettres tombait le beau recueil « LOUISA suivi de derniers poèmes » d’Evelyne « Salope » Nourtier que me transmettait Ivar Ch’Vavar.

Louisa Ste Storm & Evelyne ‘salope’ Nourtier : Deux personnages tenant une place de toute première importante dans l’œuvre du poète franco-picard : Ivar Ch’Vavar.

Le Moulin des Loups : Le Moulin des Loups est le nom d’un quartier populaire de la ville de Saint Amand.

Ivar Ch’Vavar : Poète majeur des siècles 20 et 21 et du nord de la France, de la Grande Picardie Mentale. Egalement il paraît intéressant de noté qu’il est l’oncle de Konrad Schmitt.

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