Je
tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants.
Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons
complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi
elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et
j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous
des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas
grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est
particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou
celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre...
Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en
croisons de plus en plus souvent.
Certains
à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de
moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais,
d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce
livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
Chant vingt-deux
– Une
lettre à Gwyllt
à Narjisse...
…Que te dire ? Du
haut de mon balcon de Fedlimid… car les convenances ont effacé
Les premiers couplets… Le CRI doit s’acharner – s’incarner – pour
ne plus dissimuler les faux prophètes.
-
…INAVOUABLE
DISSONANCE ! -.Je parle aux grains
de sable…et ...aux regards des anges
Déchus… Ma gorge est
rouillée par des départs… ma peau se déchire, un autre ventre
Que le sien… violeuse
d’étoiles… Elevé au rang de ceux qui combattent... (Quoi CRIer ? Du
Haut de mon balcon de
Fedlimid.) …Trouver… assez d’encre pour éCRIre toutes les lettres
Du monde ? Celles
qu’on ne peut traduire qu’avec la conviction de ceux aimant...
en vers arithmonymes de 15 – de août 2002 à juin 2004
Note :
Fedlimid : Nom gallois d’un conteur dans la
mythologie celtique.
Je
tiens à m’expliquer sur l’ensemble des notes à la suite des Chants.
Elles viennent directement en « illustrations », nous dirons
complèmentaires, du Chant 27 qui s’adressent aux Khonorins mais aussi
elles valent pour tout l’ouvrage. Moi-même, je suis, un Khonorins et
j’ai beaucoup découvert, appris en composant ce livre. Nous sommes tous
des Khonorins car nul ne peut prétendre tout connaître mais ce n’est pas
grave si humblement nous savons le reconnaître. Par contre il est
particulièrement fâcheux si à l’inverse on adopte la posture de celle ou
celui qui saurait tout et qu’il n’y aurait plus rien à apprendre...
Pourtant des cas de figures de ce type, dans tous les domaines, nous en
croisons de plus en plus souvent.
Certains
à la lecture de certaines notes penserons qu’il y a moquerie, loin de
moi cette idée car il s’agit juste, avec humour parfois je le reconnais,
d’offrir de permettre à certains lecteurs une seconde lecture de ce
livre ou juste de certains passages, à eux d’en décider.
Chant vingt-et-un
-Gwyllt sur le muret
à Amy Winehouse.
Assise sur le muret,
les jambes suspendues comme un point d’orgue. Au dessus de
La portée de
l’horizon : voix silencieuses. Si… le ciel a pris ombrage et dans
La soie tiède de ses
paupières l’argent creuse. Pour mieux respirer, ses hoquets s'
Eparpillent. Elle ose
aller plus loin. Elle pense, en pleins et en déliés, l'esprit
Taché du vent qui se
dérobe derrière un judas. Vieillir sur la pointe de son
Chevet malade. Ne plus
rien reconnaître. On ne sait plus attendre. Les mots changent de
Trottoir. L’âpreté de
sa vêture, le talon rouge étonné de ses chaussures farouches surveillent
L’arrondi solide du
soleil, heures transparentes priant les chapelles négrières, blotties dans l'attente.
Pourquoi refusent-ils
la doucre clairière odorante ? Vivre un continent de cyclones. Que voulez-vous ?
Que savez-vous
encore ? Et encore respirer au balcon des barbelés fleuris-griffes, fendre l'
Or nègre. Êtes-vous
dignes de tout ce que vous voyez ? Ecume fourbue des enfants
Métis. Que savez-vous
d’elle ? Pourquoi ? Pourquoi dans l’huile carnassière : siècles d'esclavage ?
Pourquoi, dans les
bouteilles de sables, manuscrits ? Pourquoi voler quelques miettes hésitantes ? Laissez-le faire,
Ne l’approchez
pas ! Ventre sec comme une noix scellée. Pourquoi ? Pourquoi vivre dans une
Vitrine ? Un
papillon a la conscience du soleil ; un calendrier unique. Laissez-là ! Laissez-là !
L’index vers le
soleil ! Brûlures sans réponse sur les épaules lointaines. Où est-il ?
Egratigné, le retrouver comme un lévrier de granit. ...Je recule, je glisse quelques pas vers
Moi-même. Mes doigts
apeurés dans l’or nègre des mèches noires.Gwyllt se redresse,
Bande l’arc de ses yeux
« …sans un homme dans l’ombre d’un
autre. »
En vers arithmonymes de 15.
Note :
Gwyllt : Signifie sauvage en Gallois et
aussi parfois utilisé comme prénom feminin.